« Je voudrais une baguette, un pain au chocolat, ainsi que des illuminations culturelles ».
![]() |
Au Pain d'Antan, une boulangerie à Noumea |
Notre premier matin en Nouvelle-Calédonie, on cherche quelque chose de manger pour le petit déjeuner. Pour moi, pour éviter les prix élevés d’Anse Vata, c’était simplement une baguette et un pain au chocolat. Comme c’est français, non ? Ajouter un café et une clop et voilà, on a un petit déjeuner stéréotypique de la France. Plus que juste un stéréotype, cette expérience à la boulangerie, qui s’appelle « Au Pain D’Antan », déclenche des idées intéressantes pour moi, au sujet du lien entre la Nouvelle-Calédonie et la France. Permettez-moi d’expliquer…
A la boulangerie,
il y avait un vieil homme blanc qui a été à là-derrière
du comptoir. Avec un vrai charme, l'homme a servi les clients en souriant, même
démontrant la patience incroyable quand une touriste australienne lui a demandé
un « flat white ». Mais néanmoins, il n’était pas Antan dont m’est
attiré l’attention le plus… En fait, c’était l’homme qui a travaillé dans la
cuisine au fond pendant tout ce qui passait. C’était un jeune homme Kanak.
Les boulangeries,
les croissants, les baguettes sont synonymes de l’image banale de la vie française.
La boulangerie se présente comme un magasin typique de la France, mais au-dessous
sa façade française, il existe une dynamique sociale typique de la Nouvelle-Calédonie.
Cette dynamique sociale est en grande partie composée du lien entre les Kanaks et
les Néo-Calédoniens avec des racines européennes, deux populations qui partage
un « destin commun ».
Dans la même façon
dans laquelle « Au Pain D’Antan » jongle avec l’identité française et
le contexte néo-calédonien, il me semble que ce jonglage existe dans la plus
grande société de la Nouvelle-Calédonie.
Comments
Post a Comment