Skip to main content

Bourail: La nature, la plage... et un cimetière?!



Le séjour à Bourail pendant le week-end était une belle occasion de profiter de la nature, la plage et la compagnie des amis. En plus, c’était une occasion d’apprendre plus à propos de l’histoire pénale de la Nouvelle-Calédonie, et également d’affronter mes suppositions autour des similarités entre la situation coloniale ici et celle d’Algérie.


Sur le chemin retour de Nouméa, on a visité le Fort Téremba, un ancien pénitencier fondé en 1871, auquel le connu Chef Ataï a mené une attaque contre les colonisateurs en 1878. Cette visite m’a offert un aperçu fort sur la vie des détenus. Aussi sur le chemin de Nouméa, on a visité le cimetière des Arabes de Nessadiou dans lequel les corps de beaucoup d’Arabes restent, y compris ceux qui ont été déportés d’Algérie comme des prisonniers politiques. Selon cet article de Lucie Delaporte (Texte 04 de Perusall), la déportation des rebelles algériens était fréquente pendant la XIIXe siècle.

Une pierre tombale dans le cimetière des Arabes de Nessadiou.

Avant notre séjour en Nouvelle-Calédonie, mes connaissances pr
éalables du colonialisme français était grâce aux cours universitaires et les films au sujet de l’Algérie. De ce fait, c’est très intéressant de découvrir qu’il existe un lien tangible bien que triste entre les deux situations coloniales. Néanmoins, il faut souvenir qu’elles sont deux situations très différentes.

Franchement, je crois que j’ai pensé que les situations sont très similaires, avec la France comme le pouvoir colonial lutte contre les efforts violents des indépendantistes. Comme en témoigne la visite au Téremba, en actualité la situation en Nouvelle-Calédonie est rendue très distincte par sa géographie, son histoire pénale, ainsi que son implication d’une culture et un peuple autochtones.  

Comments

Popular posts from this blog

Lifou: Un autre pays?!

De l’ambiance à la cuisine à la langue, immédiatement Lifou m’a semblé être un autre pays entièrement. Notre premier lever du soleil à Lifou. Après être arrivés à notre tribu à Xodre, on a profité des chansons traditionnelles, des fruits locaux, ainsi que la bienvenue coutumière. Franchement, rencontrer beaucoup de gens avec qui on va rester pour une semaine, c’était personnellement une expérience un peu accablante pour moi. Néanmoins peu après, nos hôtes nous ont montrés la case dans laquelle on va dormir. Un hôte s’appelle Madue (aussi connu sous son nom français d’Ernest, particulièrement pendant ses séjours à Nouméa), nous a expliqué que la vie aux  îles est très différente à celle de Nouméa. En fait, ses mots étaient : « Les  îles ne sont pas Paris. » Cette citation me rappelle les sentiments de Pierre-Jo ë l dans le bus , ainsi que les témoignages de cet article de Patrice Terraz  qui décrit les différences entre la mode de...

Les dents, Daniel et la richesse sociale

Mes jours récents était un vrai tour en montagne russe, mais grâce à cette expérience tumultueuse j’ai découvert une belle partie de la culture kanake… c’est-à-dire, la valeur forte des relations sociales. Cette période tumultueuse a commencé à la plage où j’ai fait mal aux dents pendant que j’ai aidé une autre étudiante à faire un flip. Etant donné le sang, la douleur, et pire, notre isolement à Lifou, j’étais anxieux que mon voyage d’étude serait fini. Après une nuit très stressante, j’ai rendu visite chez dentiste le lendemain. Heureusement, elle m’a dit que je n’ai pas aucuns soucis immédiats en ce qui concerne les dents et qu’il faut simplement aller chez dentiste à Melbourne. Les étudiants de Xodre avec notre guide et mon héros personnel, Daniel. A part le diagnostic positif de la dentiste, c’était les mots de Daniel notre guide et chauffeur à Lifou qui m’ont rassuré considérablement. Après un jour dans lequel Daniel m’a conduit d’avant en arrière, et en plus, il a ...