De l’ambiance à la cuisine à la langue, immédiatement Lifou m’a semblé être un autre pays entièrement.
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Notre premier lever
du soleil à Lifou. |
Après être arrivés à notre tribu à Xodre, on a profité des chansons traditionnelles, des fruits locaux, ainsi que la bienvenue coutumière. Franchement, rencontrer beaucoup de gens avec qui on va rester pour une semaine, c’était personnellement une expérience un peu accablante pour moi. Néanmoins peu après, nos hôtes nous ont montrés la case dans laquelle on va dormir.
Un hôte s’appelle
Madue (aussi connu sous son nom français d’Ernest, particulièrement pendant ses
séjours à Nouméa), nous a expliqué que la vie aux îles est très différente à
celle de Nouméa. En fait, ses mots étaient :
« Les îles ne sont pas Paris. »
Cette citation me
rappelle les sentiments de Pierre-Joël dans le bus, ainsi que les témoignages de
cet article de Patrice Terraz qui décrit les différences entre la mode de vie urbaine et la mode
de vie rurale en Nouvelle-Calédonie. Déjà, en arrivant à Lifou, je suis capable
de voir de mes propres yeux ces différences.
Bien sûr, la case,
sa conception et sa construction sont extrêmement signifiantes dans le monde
kanak. Malgré sa signifiance traditionnelle, notre case m’a surpris en présentant
une télé ! Surpris, on a posé des questions à Madue sur la présence de
télé, auxquelles il a répondu, « c’est pour regarder le foot ». Une réponse
raisonnable, puis je lui ai demandé s’il était content de voir la victoire des
Bleu dans la Coupe du monde 2018. Il m’a répondu, « oui, bien sûr ! ».Etant donné la
tension historique entre les gens kanaks et la France, je pense que je me suis
attendu à ce que Madue était indiffèrent à la victoire française. En fait,
Madue m’a semblé fière de la victoire.
Comme j’ai
expliqué dans mon post au sujet du journal, personnellement il est difficile
pour moi de ne pas distinguer la Nouvelle-Calédonie de la France. En plus, en
arrivant à Lifou, j’ai pensé que j’ai trouvé « un autre pays entièrement ».
Cependant, en dépit de la grande population kanake et la mode de vie différente,
je trouve les liens avec la France restent – comme en témoigne les deux prénoms des gens kanaks (le prénom drehu et le prénom français), ainsi que la fierté de Madue en ce qui
concerne la victoire des Bleus.
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