Cet après-midi, on a regardé « L’Ordre et La Morale », un film de Mathieu Kassovitz de 2011 au sujet des évènements d’Ouvéa en avril 1988, dans lesquels un groupe d’indépendantistes kanaks a attaqué une gendarmerie et a pris en otages trente gendarmes dans la grotte de Gosannah.
Kassovitz est à
la fois le réalisateur et la vedette, jouant Phillip Legorjus, le vrai capitaine
et un négociateur du GIGN. Le film représente la violence de l’attaque initiale
et la résolution sanglante, ainsi que les efforts de négocier, sur fond de conflit
parmi l’armée française et les présidentielles en France entre François Mitterrand
et Jacques Chirac.
C’est bien sûr une
situation compliquée à Ouvéa, également la réception du film en Nouvelle-Calédonie
et en France est compliquée aussi. Pas seulement est-ce que ces complexités
sont à cause du malaise chez beaucoup de Néo-Calédoniens en ce qui concerne
Ouvéa, mais aussi puisque l’histoire de Legorjus (sur laquelle le film est
fondé) est doutée par les officiels français.
Trois points à
retenir de mon visionnage du film sont détaillés ci-dessous :
1. Le morceau
de l’arrivée du GIGN à Ouvéa en hélicoptère
Tôt dans
le film, après Legorjus et son équipe arrivent à Nouméa et sont briefés sur la
violence à la gendarmerie, on regarde un petit montage de leur arrivée à Ouvéa
en hélicoptère. Ce montage combine la musique intense et les beaux plans des plages
divines et les paysages tropicaux. Cette combinaison filmique me fait penser à cet
article sur l’histoire de la Nouvelle-Calédonie comme un bagne (Texte 04 de Perusall). Autrefois, quelques de députés français
avaient peur que l’archipel aurait être simplement une « paradis tropicale ».
Pour moi, la beauté du pays et son
histoire de violence, autrefois et plus récemment, est difficile de concilier.
Malheureusement, il n’est pas possible de montrer le morceau du film vrai. Cependant les plans dans cette bande-annonce est outil pour comprendre sa nature...
2. Le
montage de la séquence du débat entre Mitterrand et Chirac
Une séquence
vraie du débat présidentiel au sujet de la crise à Ouvéa est montée pour
devenir un mélange incohérent des voix et des images. Pour moi, la conversation
mélangée de Mitterrand et Chirac symbolise un manque de compréhension en ce qui
concerne la situation en Nouvelle-Calédonie. Pire, au lieu d’un intérêt sincère
à la situation humaine en Nouvelle-Calédonie, la conversation mélangée
symbolise personnellement une préoccupation avec des intérêts politique, tels
que le nickel, la média et la réélection.
Voila,
une vidéo du débat vrai avant sa manipulation...
3. Ma
conversation avec mon père d’accueil après le visionnage
Bien
que cette conversation ne fasse pas techniquement partie du visionnage, c’était
très intéressant d’étendre les pensées de mon père d’accueil au sujet du film
et des évènements d’Ouvéa eux-mêmes. Comme un membre d’armée locale pendant les
années quatre-vingt mon père d’accueil aurait été déployé à Ouvéa, mais son
escadron n’a pas été choisi. Malgré cette proximité, il a été à l’aise avec notre
conversation et il a reconnu la grande conjecture au sujet des événements vrais.
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