En train d’aller à Port Moselle en bus après un jour à CREIPAC, j’ai engagé la conversation avec Pierre-Joël, un jeune homme kanak.
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Le plan du réseau. |
Après avoir échanger
des banalités, y compris les questions génériques au sujet des kangourous et
des autres animaux australiens, on a partagé une conversation intéressante au
sujet de la Brousse contre la ville.
J’ai mentionné qu’on
va aller à Bourail demain pour engager avec une mode de vie plus rurale, et
pour faires des activités comme la randonnée et le camping, par exemple. Il a dit
qu’il est très « jaloux », puisqu’il vient de la brousse mais maintenant
il habite et travail ici à Nouméa. Je lui ai demandé d’expliquer pourquoi
est-ce qu’il préfère la Brousse. Il m’a dit que :
« C’est mieux là-bas. Ici, il y a trop de circulation, trop de bruit et trop de petits gangsters. A Brousse, c’est plus tranquil. »
Malgré leur
qualité intéressante, ces sentiments ne sont pas nouveaux pour moi. En fait, grâce
à ce vidéo d’Al-Jazeera, je comprends l’existence d’un fossé économique entre Nouméa
et les endroits plus rurales. Cependant, cet avis de Pierre-Joël suggère
d’ailleurs l’existence d’un fossé entre les deux en ce qui concerne la mode de
vie pour la jeunesse kanake.
Au sujet de ces
modes de vie distincts parmi les jeunes kanaks, ces deux articles sont très
éclairants :
Cet article
dresse le portrait de plusieurs de jeunes kanaks qui habite autour de l’archipel.
En décriant la vie des jeunes qui habite à un squat à Nouméa, l’article dit :
« Si près de Nouméa il y a paradoxalement moins d’émancipation des jeunes ».
En plus, un jeune
homme qui vient de Lifou a dit quelque chose très similaire à Pierre-Joël. Il
a dit :
« (A Nouméa) … il y a trop de bruit, trop de voitures. »
2. Eyes turn to the young in New Caledonia self-rule vote (Texte 01 de Perusall)
Également, cet
article nous aide à contextualiser les mots de Pierre-Joël, particulièrement en
ce qui concerne son dédain pour les « petits gangsters » de Nouméa.
Dans cet article, Maryka Kapoeri, qui est la patronne d’une association qui s’appelle
La Ville dans la tribu, est interviewée. Elle dit au sujet du crime chez
les jeunes kanaks de Nouméa que :
« Today, the youngsters in Nouméa have no framework. Some of them are in a self-destructive revolt. »
Malgré sa breveté,
cette conversation dans le bus avec mon nouveau ami Pierre-Joël était très puissante pour illustrer les problèmes
et les attitudes de la jeunesse à propos desquelles j’ai lit.
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