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Showing posts from December, 2019

La Nouvelle-Calédonie Selon Nicolas: Une guide

Bien que le séjour approche sa conclusion, la situation complexe en Nouvelle-Calédonie ne montre pas une indication de se terminer.  En fait, il semble que cet autocollant pour voiture ne puit même pas aider la situation... Un vrai autocollant pour voiture dans une boutique de souvenirs. Néanmoins, au-dessous il y a une guide pour résumer et négocier mon séjour et mes connaissances à travers tout ce blog. Les entrées sont organisées selon quatre trois thèmes (veuillez noter que beaucoup d’entrées traverse ces grandes thèmes) : 1. Ma compréhension personnelle À Propos (18.11.2019) offrit une introduction de moi, ainsi que mes conceptions préalables avant le séjour, l’un desquelles était une petite équivalence entre la situation coloniale de l’Algérie et la situation en Nouvelle-Calédonie. Bourail : La nature, la plage … et un cimetière ?! (01.12.2019) revisite et interroge cette équivalence inadéquate. 2. Le lien français-calédonien Reg...

Podcast: Une conversation sur la route avec ma mère d’accueil

Sur la route avec ma mère d’accueil, j’ai trouvé des informations sur ses pensées en ce qui concerne l’identité néo-calédonienne, le lien franco-calédonien, l’indépendance et plus.  Karine, ma mère d’accueil et ma personne interviewée. S’il vous plaît, utilisez les timestamps (aussi la description sur YouTube) pour vous guider à travers la conversation du podcast, comme écrit ci-dessous... 0:00 - C’est quoi qui fait une citoyenne néo-calédonienne à ton avis ? 0:27 - Pour toi, est-ce que tu identifies comme française ainsi que néo-calédonienne ? 0:44 - Est-ce que ces deux identités sont coexistantes ? 1:44 - Lifou – un autre pays. 2:21 - La diversité du pays. 2:35 - Les conversations du métissage. 4:25 - Est-ce que tu as un lien fort avec la France ? 5:05 - Est-ce qu’il est important pour le peuple néo-calédonien d’avoir un lien avec la France ? 6:13 - Est-ce que tu as peur du referendum prochain ?

Une conversation à CREIPAC avec Nathalie: Quatre points à retenir

Pendant notre dernier cours à CREIPAC, après avoir apprendre les nuances du conditionnel passé, on a engagé une conversation franche avec notre prof Nathalie, au sujet de la Nouvelle-Calédonie. La belle vue de la réception de CREIPAC. Une Française, Nathalie habite à Nouméa depuis trois ans. Elle a déménagé avec son mari qui est gendarme. J’étais extrêmement intéressé aux idées de Nathalie qui malgré sa résidence, est encore une étrangère relative. Voilà, quatre points à retenir de notre conversation comme décrit ci-dessous. 1. « Poken » A travers tout le séjour en Nouvelle-Calédonie, on apprend les mots locaux. Par exemple, en drehu le dialecte typique de Lifou, « oleti » veut dire « merci ». Cependant aujourd’hui avec Nathalie, on a appris un mot local avec des racines anglaises. C’est le mot « poken ». Dérivé de la phrase, « English-spoken », un « poken » est un touriste stéréotypé de l’Australie et la Nouvelle-Z...

Un au revoir émotif

Notre dernier jour à Xodre était vraiment émotif. En fait, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer pendant notre départ. Avant cette expérience, je ne connais pas qu’il est possible de sentir tel lien à un endroit et son peuple. Je pense que la raison pour laquelle j’ai trouvé ce lien est grâce à la chaleur de nos hôtes. Du soutien de Daniel pendant mon incident des dents, aux chansons tous les soirs avec la tribu aux jeux avec les enfants de la tribu, c’était absolument les gens qui font notre belle expérience à Lifou. Une étreinte avant le départ à Xodre.  Sans aucun doute, je comprends ce que Jacques Lalié, le président de l’Assemblée de la Province des îles Loyauté, a voulu dire quand il nous a dit : « (Dans la culture kanake) … plus de relations, c’est-à-dire plus de richesse. » Malgré mes larmes, je quitte Lifou beaucoup plus éclairé en ce qui concerne la société kanake et la culture des îles Loyauté. Et également, je quitte Lifou beaucoup...

Xodre: La case, le cochon et la communauté

Cet après-midi, on a assisté des gens de Xodre à construire une case traditionnelle. A part l’efficience de la construction, j’étais impressionné par le nombre de gens différents qui a aidé dans le processus. Un vrai effort de la communauté, il y avait des jeunes hommes qui ont installé les murs de la case, ainsi que les personnes âgées qui ont empaqueté les fiches. Cette équipe diverse a travaillé avec un objectif seul, partageant les blagues en chemin. On a eu l’occasion d’être en terrain et d’aider l’équipe à faire ses taches.   Le toit de la case en construction. Pas simplement une activité commune, la construction d’une case est une activité traditionnelle. De ce fait, il y a des coutumes qui accompagne le processus. Par exemple, il est coutumier de fournir un animal aux travailleurs pour les nourrir. C’est pour ça qu’on a regardé l’abattage d’un cochon par des jeunes (c’est toujours les jeunes pour qu’ils puissent apprendre à le faire). Bien que j’aie ét...

Jacques Lalié: Trois points à retenir de notre conférence avec le président

Aujourd’hui, on est allé à une conférence avec Jacques Lalié à l'hôtel de la province, le président de l’Assemblée de la Province des îles Loyauté et un indépendantiste. La discussion a concerné beaucoup de sujets, y compris le tourisme, le sénat coutumier et même le référendum imminent.  L'hôtel de la Province des îles Loyauté. Voilà, trois points à retenir de notre conversation c omme décrit ci-dessous. 1. En ce qui concerne l’identité Kanak… Le président nous a dit que : « D’ailleurs, l’identité existe dans le passeport. Mais chez la société kanake, l’identité existe dans la culture et la coutume. » Une citation très intéressante. Elle souligne la façon dans laquelle la coutume reste incroyablement importante pour la population kanake, comme un moyen d’affirmer leur propre identité. 2. En ce qui le référendum imminent... Le président est un indépendantiste qui semble optimiste au sujet de la libération. Sur le référendum de...

Les dents, Daniel et la richesse sociale

Mes jours récents était un vrai tour en montagne russe, mais grâce à cette expérience tumultueuse j’ai découvert une belle partie de la culture kanake… c’est-à-dire, la valeur forte des relations sociales. Cette période tumultueuse a commencé à la plage où j’ai fait mal aux dents pendant que j’ai aidé une autre étudiante à faire un flip. Etant donné le sang, la douleur, et pire, notre isolement à Lifou, j’étais anxieux que mon voyage d’étude serait fini. Après une nuit très stressante, j’ai rendu visite chez dentiste le lendemain. Heureusement, elle m’a dit que je n’ai pas aucuns soucis immédiats en ce qui concerne les dents et qu’il faut simplement aller chez dentiste à Melbourne. Les étudiants de Xodre avec notre guide et mon héros personnel, Daniel. A part le diagnostic positif de la dentiste, c’était les mots de Daniel notre guide et chauffeur à Lifou qui m’ont rassuré considérablement. Après un jour dans lequel Daniel m’a conduit d’avant en arrière, et en plus, il a ...

Chez Lues: La vanille et le nickel

Aujourd’hui, on a visité chez Lues, une ferme de la vanille, à laquelle on a appris le processus pour la cultivation de la vanille.  Entourés de l’odeur plaisante de la vanille, notre guide qui s’appelle Lues nous a expliqués la technique entière pour pousser la vanille, y compris la plantation, la pollinisation et la récolte. Avant notre visite, je ne connais pas qu’il y a une culture de la production de la vanille à Lifou. Donc, j’ai demandé à Lues s’il existe localement une grande demande pour la vanille. Il m’a répondu : « (A Nouvelle-Calédonie), les gens sont plus intéressés au nickel que la vanille. » Notre guide enthousiaste, Lues. Cette citation était sombre pour moi, parce qu’elle m’a rappelé à l’intérêt historique de la France pour la Nouvelle-Calédonie comme une territoire coloniale. Discuté par Lucie Delaporte dans cet article (Texte 09 de Perusall), à part son offre d’une espace pour les criminels, la France a demandé aussi:  ...

Lifou: Un autre pays?!

De l’ambiance à la cuisine à la langue, immédiatement Lifou m’a semblé être un autre pays entièrement. Notre premier lever du soleil à Lifou. Après être arrivés à notre tribu à Xodre, on a profité des chansons traditionnelles, des fruits locaux, ainsi que la bienvenue coutumière. Franchement, rencontrer beaucoup de gens avec qui on va rester pour une semaine, c’était personnellement une expérience un peu accablante pour moi. Néanmoins peu après, nos hôtes nous ont montrés la case dans laquelle on va dormir. Un hôte s’appelle Madue (aussi connu sous son nom français d’Ernest, particulièrement pendant ses séjours à Nouméa), nous a expliqué que la vie aux  îles est très différente à celle de Nouméa. En fait, ses mots étaient : « Les  îles ne sont pas Paris. » Cette citation me rappelle les sentiments de Pierre-Jo ë l dans le bus , ainsi que les témoignages de cet article de Patrice Terraz  qui décrit les différences entre la mode de...

Bourail: La nature, la plage... et un cimetière?!

Le séjour à Bourail pendant le week-end était une belle occasion de profiter de la nature, la plage et la compagnie des amis. En plus, c’était une occasion d’apprendre plus à propos de l’histoire pénale de la Nouvelle-Calédonie, et également d’affronter mes suppositions autour des similarités entre la situation coloniale ici et celle d’Algérie. Sur le chemin retour de Nouméa, on a visité le Fort Téremba, un ancien pénitencier fondé en 1871, auquel le connu Chef Ata ï a mené une attaque contre les colonisateurs en 1878. Cette visite m’a offert un aperçu fort sur la vie des détenus. Aussi sur le chemin de Nouméa, on a visité le cimetière des Arabes de Nessadiou dans lequel les corps de beaucoup d’Arabes restent, y compris ceux qui ont été déportés d’Algérie comme des prisonniers politiques. Selon cet article de Lucie Delaporte (Texte 04 de Perusall), la déportation des rebelles algériens était fréquente pendant la XIIX e siècle. Une pierre tombale dans le cimetière des...

« Est-ce que vous pouvez passer le sel et vos avis politiques, s’il vous plaît ? »

Après ayant passé environ une semaine avec ma famille d’accueil et devenu beaucoup plus confortable, ce soir à la table j’ai pris l’occasion de leur demander des questions délicates au sujet du colonialisme et l’independence. La maison de ma famille d'accueil. Pour offrir le contexte, ma famille d’accueil est composée d’un couple qui s’appelle Karine, une agente immobilière, et Yvon, un préposé à l’entretien des piscines. Ils ont une fille qui a déménagé à Bretagne pour étudier et travailler, après qu’elle ait trouvé un conjoint et fondé une famille. Selon mon père d’accueil, telle émigration est très fréquente parmi la jeunesse néo-calédonienne qui espèrent développer leurs apprentissages et leurs carrières.   Au sujet de l’indépendance, ils sont opposés par peur des conséquences économiques en Nouvelle-Calédonie. En plus, avec leur fille profite bien du lien avec la France (en ce qui concerne la liberté de vivre et travailler en France, où les occasions sont plus nom...